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Look what you made me do. | Alessisco

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Francisco Russo
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Francisco Russo
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Aka : Le Parrain. Le Sicilien. Fran pour les plus aventureux. Le vieux bâtard, l'increvable, pour ses ennemis.
Côté ♥ : Marié, cauchemar qui prendra fin prochainement à coup de poings ou de balles. Bourreau des coeurs, coureur de jupon, il rattrape les années perdues.
Métier : Homme de main. Comptable. Fabricant de faux papiers. On peut continuer comme ça très longtemps. Mais son métier principal reste d'être tueur à gage, il fait le ménage proprement ou salement selon la demande et le règlement de compte et il agit souvent pour les Bithbeo. Mais sur le papier, il n'est qu'un comptable.
Gang : Bithbeo.
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Message Sujet: Look what you made me do. | Alessisco  Look what you made me do. | Alessisco EmptySam 1 Fév - 12:02




Look what you made me do.




Une mission remplie, une de plus. Ca l'avait fait rire une fois rentré chez lui.

Comme souvent, il avait invité Alessandro à venir chez lui, prendre un verre avant de rentrer chez lui. Un bar aurait pu convenir mais ils n'auraient pas pu parler librement de leur mission et parfois le sang sur leur fringues, ils mettaient du temps à le remarquer, les autres, beaucoup moins.

Malheureusement, c'était aussi comme ça que ça avait dévié à plusieurs reprises entre eux. Mais après tout, ils étaient des hommes d'un certain âge, ils savaient se contrôler. Il sortait une cigarette du paquet qu'il gardait toujours dans sa poche arrière, en proposant une à Alessandro, attendant sa réponse avant de ranger son paquet et allumer la clope coincée entre ses lèvres, proposant à Alessandro son briquet si celui-ci c'était décidé à prendre une clope.

Il allumait les lumières. Son appartement était soft, pas de photos de famille sur les murs, on aurait presque difficilement su dire qu'il avait une épouse. Et c'était parfait comme ça. Il ne pouvait plus la voir en peinture alors croiser chaque jour sa gueule en photo, merci mais non merci.

Je te sers quoi, cette fois ?

Les bars ça faisait moins proche, ça obligeait à garder une certaine distance. Mais l'appartement qu'il avait été spacieux, trop pour une seule personne. Vide, aussi, juste le stricte nécessaire, son appartement était semblable à une photo dans un magasine de décoration, il ne bougeait rien car il n'était que rarement chez lui. Et cet appartement était aussi la solution pour se parler franchement de leur mission, peut-être qu'Aless en avait une autre sous le coude.

Ce métier était l'idéal pour lui assouvir ses pulsions. Depuis l'adolescence, Francisco avait ces pulsions meurtrières, cela se voyait souvent à son regard à cette époque, quand on croisait son regard, on y voyait toute la folie, toute la fougue. Il avait appris à les cacher, imitant ses frères et soeurs, imitant les hommes et femmes qu'il croisait pour agir comme monsieur tout le monde et cachant ce qu'il était réellement. Son premier meurtre à 14 ans avait été une révélation pour lui et depuis, il assouvissait ses pulsions sous forme de missions, avec des gens qui ne manqueraient à personne. Les bithbeo lui donnaient un nom, une adresse, il se débrouillait avec le reste, le ménage était fait. Il n'avait jamais tué sans raison, jusqu'à présent. Il n'avait jamais trouvé une personne random dans la rue pour lui tirer une balle dans la tête, il n'en n'était pas là. Ses crimes lui donnaient parfois quelque envies, que seule une femme pourrait assouvir dans sa vision du monde tout fait, il excusait son comportement avec Alessandro par : je n'avais personne d'autre à disposition, quand il était bien luné, par "rien n'est jamais arrivé" sinon.


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Alessandro De Riveira
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Alessandro De Riveira
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Aka : Sandro est à peu près acceptable. Les autres ne passent pas vraiment.
Côté ♥ : Il est marié, même si parfois il se demande encore pourquoi.
Métier : Il occupe ses journées, les jambes croisées sur son bureau à remballer des abrutis à la station essence qu'il possède. Sinon, ils suppriment des vies à la demande la nuit.
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Message Sujet: Re: Look what you made me do. | Alessisco  Look what you made me do. | Alessisco EmptyMar 18 Fév - 23:14

LOOK WHAT YOU MADE ME DO.

The world was on fire and no one could save me but you. It's strange what desire will make foolish people do. I'd never dreamed that I'd meet somebody like you. And I'd never dreamed that I'd lose somebody like you.


Un de plus, on dira. Un dossier dans l’autre pile. Quelle est la plus haute, on sait plus. A croire qu’il y avait toujours du monde à tuer. Quand on y pense, ça fait vite froid dans le dos au plus naïf, innocent. Pour l’italien, c’était juste un de plus. C’était surtout son indifférence qui pouvait faire peur. Ou le sourire qu’il a très vaguement exprimé au rire de son comparse.  Et comme à leur dangereuse habitude, ils se retrouvait chez Francisco, pour un verre mais il y a des jours où le simple verre mute en une chose dont aucun d’eux n’assumeront l’existence. Comme un vilain démon qu’on cache bien au fond d’un placard. Démon qui n’est pas nommé, ni même prononcé. Ils n’existent pas, il n’y a aucune raison de leur donner un nom.

Alors qu’il soupirait, suivait le sicilien, il accepta sa cigarette sans un mot, la prenant simplement. Il ne se fendait pas d’un merci, il était sous-entendu. L’allumant à son tour, il lui retendit aussitôt, toujours sans un mot, n’éprouvant simplement pas le besoin de le faire. Quand on le connaît on sait. Il n’est pas muet, il n’est rien de tout ça, il n’aime juste pas parler pour rien.

Son regard ne se perd pas vraiment sur les murs ou le lieu, il le connaît et il n’y a rien à voir. C’était surement la grande différence avec chez lui. Son épouse l’avait aménagé un peu à sa sauce, Alessandro l’avait laissé faire, si ça lui faisait plaisir, hein. Tant qu’elle lui fout la paix quand il le décide. Elle n’a jamais vraiment été gênante, des fois il lui arrive simplement d’oublier son existence.


    « Un rhum, ça ira. »


Qu’il répond simplement, allant s’installer sur un des sièges. Soufflant en l’air sa fumé, il prit quelque secondes, minutes à apprécier le tabac lui infester les poumons. Si Francisco avait l’air d’assouvir un besoin, d’y prendre plaisir à tuer. Alessandro le faisait parce que c’était son travail, ça ne lui faisait plus grand-chose, si ça lui avait fait quelque chose déjà un jour. Il ne tuerait pas quelqu’un comme ça, ce n’est pas ce qu’on lui a appris, ni ce qu’il intéresse. Quand c’est propre et carré, c’est mieux. Et son duo semblait fonctionné pareille pour ce point-là, et c’était surement la raison du pourquoi la coopération fonctionne si bien. Tapotant la tige de tabac au-dessus du cendrier, histoire de, il releva la tête vers Francisco.


    « Je suis à peu près sûr que la mission d’aujourd’hui va en engendrer une autre prochainement, je suppose que tu veux être mis au parfum au cas échéant ? »


Ils avaient tué des gens importants pour d’autre, ça allait forcément résulter à des envies de vengeance de certain, et donc, encore des gens assez malins pour se mettre au défi ceux dont il ne faut pas. Résultat, c’était un dossier de plus sur la pile à faire pour eux. Alessandro ne s’en plaignait pas, c’est toujours bon pour les affaires après tout.


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Francisco Russo
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Message Sujet: Re: Look what you made me do. | Alessisco  Look what you made me do. | Alessisco EmptyLun 23 Mar - 20:04




Look what you made me do.




Il avait cessé de chercher à partir de quand prendre la vie de quelqu'un ne lui faisait plus rien. Il avait fini par se dire que cela ne lui avait jamais rien fait et qu'au vue de son métier, ce n'était pas plus mal.

L'appartement était trop grand pour lui ou même pour ses frères et soeurs lorsqu'ils venaient pour un repas de famille à la Russo, ça restait grand. Il l'avait pris pour son épouse, initialement, qu'ils aient assez d'espace pour deux pour ne pas avoir à trop se croiser sinon lorsqu'ils en avaient envie, finalement c'était lui face à l'écho de la grandeur de l'appartement. Sûrement que s'il avait eu des enfants, s'il avait eu cette chance, ça aurait pu être vite comblé par des courses, des cris et des rires. Mais là, c'était juste tristement vide.

Va pour du rhum, donc. Il passait derrière le comptoir pour lui servir son verre et se servir un verre de whisky, sec. Il n'était pas spécialement bavard, faire la conversation juste histoire de combler le vide ne l'intéressait pas non plus des masses. C'était ce qu'il y avait de bien avec Alessandro, d'ailleurs, il était un peu pareil sur ce point.

Fran restait derrière le comptoir pour boire son verre, clope au bec à son tour. Si tôt qu'une était éteinte, il en allumait une autre. Il écoutait la remarque d'Alessandro, sans trop réagir de prime abord. Il aimait ce pan du métier, il aimait l'adrénaline que ça pouvait provoquer, il aimait l'imprévu auquel ils pouvaient parfois faire face. Alors pourquoi pas ? Il buvait une gorgée, expirant la fumée juste avant de tremper ses lèvres dans son verre réfléchissant surtout. Tuer était libérateur pour lui, c'était quand il n'aurait pu cette petite flamme pour ce genre de choses qu'il arrêterait vraiment. Si on ne l'arrêtait pas avant mais ça, c'était un autre débat.

Autant finir la mission.

Si on les rappelait pour faire suite à cette mission-là, c'est qu'elle n'était pas si achevée qu'ils le pensaient donc autant finir le travail, ça ne le dérangeait pas. Il tournait le poignet droit en remarquant les traces de sang. Le sang avait surtout giclé sur lui et il y avait des éclaboussures sur ses manches. Son pull était noir, mais c'était aux traces sèches qu'il le remarquait.

Je ne pensais pas que ça prendrait si peu de temps.

C'était toujours comme ça, de toute façon. Ils se cassaient le cul à élaborer des plans et au final, ça durait deux secondes. Tout dépendait de la mission ceci dit, s'il fallait juste faire peur ou s'il fallait buter la personne mais généralement, c'était le cas le plus radicale qui était choisi. Son verre était vite terminé, il s'en servait un autre. Faire la conversation ? Mouais. Ils étaient là pour se détendre et boire un verre, décompresser un peu, décharger toute cette adrénaline. Ne pas s'être autant fait chier non plus juste pour ça. Il regardait l'homme. Il avait déjà eu des partenaires pour ce genre de missions mais ces petits gars ne faisaient pas longs feu, à dégueuler leur tripe pour un bout de cervelle ou avec le contre-coup quand ils réalisaient ce qu'ils avaient vraiment fait, entre autres. Il avait donc ce réflexe de regarder l'autre pour voir s'il allait s'effondrer ou non.


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