Spencer a été élevé par une mère diagnostiquée schizophrène, professeur de littérature avec une préférence pour celle du Moyen-Âge, en Europe. Fantasque et érudite, un mélange qui a produit le doux dingue qu'il semble être, profondément attaché à elle, à ses humeurs changeantes, et c'est d'ailleurs pour elle, et sa santé mentale sur le déclin qu'il est revenu à Charming. - Il est entré à l'université à 15 ans. Passons sous silence la Prom Night à quatorze ans, qui s'est soldée par un échec cuisant et humiliant, retardant considérablement le début de sa vie sexuelle, ce n'ont pas été les années les plus épanouissantes de sa vie d'un point de vue social. Pour ce qui est des études, en revanche ... médecine et physique mélangées, double cursus exigeant, suivi de deux doctorats ... Il a passé un belle partie de ses meilleures années à l'université, sans vraiment en profiter, dira-t-on. Mais lui a fait ce qu'il avait à faire, et cela lui convient plus que bien. Il y est resté, d'ailleurs, après, pour faire de la recherche et enseigner. Avant de devoir rentrer. Et de commencer à découper des cadavres autrement que pour les étudier. - Il n'est pas spécialement timide, contrairement à ce qu'on pourrait croire au premier abord, pas plus qu'inadapté socialement. C'est simplement qu'il peut se lancer dans des discours longs et passionnants sur un sujet ou un autre, enfin, passionnants pour lui, pas forcément pour ses interlocuteurs. Son seul souci, ce sont les jolies filles et femmes, qui peuvent le désarçonner assez rapidement. Il continuera à parler, sans le moindre doute, par contre il risque de se prendre les pieds dans du rien. - Non pas qu'il soit maladroit à l'extrême, c'est simplement qu'on a parfois l'impression que son corps est trop grand pour lui, qu'il n'en a pas la maîtrise entière et totale. Rien de grave, en somme, et il est toujours divertissant de le voir percuter un poteau en s'excusant "pardon madame". - Originaire de la ville, il n'est pas sans être au courant de ce qui s'y passe. Surtout, évidemment, depuis qu'il travaille en étroite collaboration avec la police. Il a senti le souffle de gens un peu étranges sur sa nuque, quand certains cadavres atterrissaient entre ses mains. De quoi devenir paranoïaque, même avec ses collègues, c'est vous dire ... mais bon, la corruption n'est pas une blague, permettez-lui de vous le dire.