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ADEL WAYNE Ω I'm not the Batman.

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Adel Wayne
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Adel Wayne
ADMINISTRATRICE
Messages : 62
Date d'inscription : 17/11/2019
Faceclaim : Chris Evans.
Copyright : blood eagle (avatar) | Vanka (signature)
Âge : 28 années.
Aka : Le puppy.
Côté ♥ : En couple, même si le concerné semble dans le déni de leur relation.
Métier : Chirurgien, il est dans sa première année de vrai travail. Il fait aussi des consultations et passe parfois aux urgences lorsqu'il est de permanence (c'est à dire très souvent).
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Message Sujet: ADEL WAYNE Ω I'm not the Batman.  ADEL WAYNE Ω I'm not the Batman. EmptyLun 23 Déc - 16:07


Adel Wayne
the puppy

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Who i am
Ω Prénom(s) & Nom Adel Wayne.
Ω Âge & Lieu de Naissance - Il a 28 années et il est né à Manchester, en Angleterre.
Ω Origines - Pur British.
Ω Pronom & genre - Il est à l'aise avec son genre, ce sera donc il.
Ω Statut civil - Adel est particulièrement nul en tant que célibataire. Il vient de quitter son compagnon pour un autre homme.
Ω Orientation sexuelle - Homosexuel. La gente féminine n'a jamais représenté un réel intérêt.
Ω Métier -  Chirurgien.
Ω Gang - Aucun gang, dans son esprit, il en est loin.
Ω Groupe - Damned Lambs.
Ω Particularités - Il n'estime pas en avoir.

Ω Mon caractère en quelque mots - Adel est un homme assez abordable, il est fleur bleu, un peu fragile (très, même). Il est naïf, il veut surtout croire en l'amour et au bonheur. Il est mentalement trop vieux pour son âge, rêvant d'une vie posée et paisible depuis toujours au lieu de chercher à s'épanouir autrement. Il est rêveur, il est aussi ambitieux. Il se découvre depuis peu une certaine jalousie et possessivité, qu'il ne se connaissait pas autrefois. Il manque parfois de confiance en lui et ça le pousse à se surpasser à chaque fois.

C'est pourtant quelqu'un d'optimiste qui préfère voir le verre à moitié plein qu'à moitié vide. Il est un homme très fidèle, très loyal, à l'extrême, on le compare souvent à un labrador.

Ω Feat. - Chris Evans.
Ω Copyright - ROGERS. pour l'avatar, ichi pour l'icône membre.


I'm no one, I'm everybody
Si Adel vous parle de sa vie, il commencerait par vous dire que sa vie a commencé en 2002 quand ses parents ont décidés de tout plaquer pour venir vivre aux Etats-Unis. Il vous dirait que ça a été le plus grand changement dans sa vie, aussi. Parce qu'avant Juillet 2002, la vie d'Adel était plate, monotone, elle n'était faite que d'uniforme pour son école, de livres à lire, d'une route toute tracée pour lui, celle que ses parents lui avaient tracées. Et on lui avait imposé un voyage sans fin aux Etats-Unis. Il n'oublierait pas de vous raconter les détails de sa transition aux Etats-Unis, évidemment, il n'oublierait pas de vous raconter comme les autres élèves riaient de son accent, de ses postures, de sa façon de coiffer ses cheveux, d'être si stricte dans son code vestimentaire et dans sa façon de se coiffer, de se tenir, l'archétype de l'anglais, disaient-ils, le cliché de l'anglais bourge. Mais il vous dirait aussi comment à force de patience, de rire face aux moqueries plutôt que rentrer dans leur jeu, il a réussi à se tirer quelque amis et avoir un peu de paix une fois l'attrait de la nouveauté passé.

Il aimait cette routine et tout avait été bouleversé sans qu'on ne lui explique réellement pourquoi, l'envie de voir du monde, l'envie de faire d'autres choses. Il faisait confiance à ses aînés, voilà tout. Et il devait être le petit frère modèle, aussi, son grand frère ne lui aurait sûrement pas pardonné s'il se plaignait. Son grand frère était son modèle dans la vie, déjà à cette époque, même s'ils ne se comprenaient pas, qu'il y avait cette distance entre eux.

C'est à quinze ans qu'il avait décidé de devenir chirurgien. Ses parents lui avaient souhaités une belle carrière, avocat, médecin, astronaute, ils avaient les idées larges et pouvaient lui payer ses études, largement. On ne manquait jamais de rien chez les Wayne, parce qu'on travaillait dur toute sa vie. Pour sa famille. Autre valeur importante, la famille.

C'est à dix-sept ans qu'il découvrait son homosexualité, bien que ce point là, il n'en parlerait pas avec autant d'aisance. Dix-sept années, quand vos amis vous parlent de leur conquêtes, quitte à enjoliver les choses. Quand vos amis vous disent qu'ils préfèrent les brunes ou les blondes et que vous, vous regardez ces femmes avec respect mais surtout avec indifférence. Il n'a jamais cultivé quelconque sentiment envers les femmes, positif comme négatif, il les respectait, en avait dans son entourage, mais rien. Il avait toute fois essayer, pour faire comme les copains. Essayer d'être normal, un peu. Ca viendrait peut-être en s'y efforçant, pas vrai ? Non, pas vrai. Parce qu'après des mois à courtiser une demoiselle pour qu'une fois dans un lit, il ne se passe rien, cela met mal à l'aise. On se pose des questions, on se remet en doute. Peut-être que ce n'était pas elle, peut-être que ça en serait une autre. Mais non. Puis l'an d'après, on va à l'université, on fait la fête, on boit après les examens, on s'amuse. On se réveille dans un lit inconnu dans le campus, on se rend compte que ce lit appartient à un homme. Puis les souvenirs reviennent et on comprend. On se dit non, c'est pas possible  et puis, si, c'est possible, justement.

De cela, Adel n'en parlerait pas, de cette sortie du placard. Pas quand il avait manqué de perdre sa famille déjà à cette époque, même si c'était une partie importante dans sa vie d'homme et qui le définirait à l'avenir. Vous savez, ce regard accusateur de la part de vos aînés, vous disant sans mot que vous n'apporterez aucune descendance. Cela l'a forgé, en quelque sortes. Dans le sens où il a compris à ce moment là qu'il se devait de garder les choses pour lui. Son aspect fleur bleu, ses sentiments réels et profonds, sa vie intime. Cela ne regard que lui, pas vrai ?

C'est pendant ses années d'études en médecine qu'il faisait la rencontre de Richard Swanson. Adel avait 23 ans, Richard en avait 49. On ne s'attendrait pas à ce que le jeune homme s'intéresse à cet avocat qu'il rencontrait souvent à la sortie du campus, pourtant, chaque midi, ils se croisaient aux même endroits, chaque soir il en était de même. C'était devenu un rituel. Se croiser, se sourire, jusqu'à finalement oser se parler. Des banalités au début. Puis un échange de noms. Adel vous rappellerait qu'en 2014, il n'y avait pas de téléphone portable comme en 2019, où on pouvait s'appeler, s'envoyer des textos illimité à toute vitesse, qu'il n'y avait pas cette facilité de communication - lui et son vieux portable en tout cas, son argent personnel passant dans ses études. Qu'il n'y avait pas grand chose sinon se voir chaque midi et chaque soir, quand ils sortaient manger, quand ils sortaient boire un verre. Et en 2014, les moeurs n'avaient pas encore changés. Pas assez.

Toujours est-il qu'en 2015, ce même Richard annonçait son divorce et que ce n'est qu'une fois qu'Adel avait vu les papiers, qu'il avait accepté d'entamer une véritable relation avec cet homme. Il avait un aspect rassurant. Richard n'était ni beau, ni spécialement courageux, il n'était pas distingué, pas soigneux, on aurait facilement pu croire que c'était pour son argent qu'Adel l'avait fréquenté. Mais Adel avait cette facilité à voir les bons côtés chez les gens et effacer les mauvais aspects. Il voyait le meilleur chez les autres, il se focalisait surtout là-dessus. Alors il voyait en Richard l'homme sécurisant et cultivé, avec un humour certes lourd mais pas inexistant pour autant. Il voyait l'homme rassurant qui savait de quoi il parlait. Mais 2015, si cela entamait cette relation, cela le détachait aussi et surtout de sa famille. Leur fils, avec un homme de 50 ans, vraiment ? Cet homme avait l'âge de sa mère. Ce fût son frère qui le prit le plus mal, ressentant sûrement sur lui la pression qu'incombait cette relation. La bourgeoisie anglaise, ce besoin de transmettre un nom, un héritage. Adel a bien mis des années à assumer ce choix de vie.

C'est Richard, cette même année, qui lui conseillait le sport. Un défouloir comme un autre. Quand la pression était trop forte, taper un sprint était une bonne solution, soulever des poids était une autre bonne solution. Il s'y essayait entre ses classes, quand il n'était pas trop épuisé par ses études.

C'est en 2017 qu'il se permettait de se rendre au bureau de Richard. Quand il oubliait des choses à la maison, pour passer saluer quand il en avait l'occasion, quand ce dernier avait des affaires qui lui prenaient trop de temps pour qu'il puisse passer à la maison autre que pour se laver et dormir. Adel était soucieux, forcément. Et c'est en 2017 qu'il rencontrait Roman Avilov. Plutôt bel homme, un an plus jeune et déjà en fonction, alors qu'Adel était encore dans ses études. Roman ne lui paraissait pas perdre son temps, les regards ne lui échappaient pas mais le gênaient assez. Il le voyait chaque fois qu'il allait voir Richard. Chaque-fois. Dans un couloir, dans un ascenseur, impossible de le manquer à chaque fois qu'il allait voir son compagnon. Si c'était intentionnel, il ne le sût jamais, juste qu'il était impossible de manquer les regards, les salutations du russe. Mal à l'aise, il l'était, au début. Puis les mois passaient. Adel obtenait son diplôme, son permis d'exercer. Il cherchait un travail, cela se fêtait, non ?

Pour fêter ça, il avait fêter ça, invitant toutes ses connaissances, Richard n'avait pas lésiné sur les moyens. Il ne s'était pas moqué de lui. C'était peut-être à cette soirée là qu'il apprenait à mieux connaître Roman. Parce qu'Adel voyait toujours le meilleur chez les gens, ne croyaient pas que les gens pouvaient être mauvais pour être mauvais, il ne voyait en Roman qu'un jeune avocat qui s'était donné les moyens de réussir, telle chose se respectait forcément. Il avait envie de l'apprécier mais ... il l'agaçait. Les regards, les sous-entendus. Les mots ça et là, dès que Richard avait le dos tourné. Fleur bleu, sensible mais pas idiot ni aveugle, Roman avait toujours des hommes différents à son bras et il se refusait de faire parti de ces hommes là, il n'avait pas bâti sa vie pour détruire tout ainsi. Roman avait son charme, il se devait de le reconnaître. Il savait y faire. Savait quoi dire, quoi faire. Il avait suffit d'un verre de trop, d'être étalé dans un canapé, pour parler pendant des heures et oublier la soirée autour d'eux, oublier le monde, oublier la musique, oublier Richard. C'était aussi se rendre compte d'une main posée un peu trop haut sur une cuisse, c'était aussi se rendre compte que leur visages étaient trop près, à en sentir le souffle chaud contre ses lèvres et avoir le coeur qui déraille. C'était mettre quelque secondes - trop de secondes - pour se relever, le repousser. Le maudire, le renvoyer chez lui.

Adel s'était forgé sa vie ainsi. Avec Richard, avec les enfants de ce dernier qui venaient souvent chez eux. Alors pourquoi aurait-il changé son confort, au juste ? S'il avait été tenté par Roman ? Oui, évidemment, il n'était qu'un homme. Il avait eu plus d'une occasion de se laisser tenter, de craquer. Puis il se rappelait qu'il n'y avait aucune vie à bâtir avec Roman, que cela aurait été l'histoire d'un soir et que ce genre d'histoire ne méritait pas qu'on bousille ce qu'on avait réussi à construire. Sa vie n'était pas parfaite et il était vrai que la passion n'était pas forcément au rendez-vous mais c'était une vie rangée et bien faite. Tu pourrais abandonner ton vieux, quelque heures, histoire de t'amuser, c'était ce que Roman lui avait déjà soufflé, au bureau, quand Richard avait le dos tourné. A quoi il jouait, ce crétin ? Adel n'avait jamais été du genre à s'énerver. Il prenait sur lui, il faisait du sport et ça passait. Il ne s'énervait jamais. Pourtant, Roman réveillait ça en lui. Comme on réveillerait un ours en hibernation, Roman réveillait cette colère. C'est avec les années qu'il aura compris que c'était surtout le début d'une certaine passion qui pouvait le consumer mais à cette époque, il était surtout en colère et n'arrivait pas à juste laisser pisser. Roman ne lâchait pas l'affaire, Adel aurait-il été plus perspicace qu'il aurait compris que c'était surtout parce qu'il réagissait, que ça devait être amusant.

Et puis, à force, le comportement de Roman était devenu une routine à laquelle il s'était habitué... Jusqu'à janvier 2019, quelque jours après qu'ils aient fêtés le nouvel an. Est-ce que ça avait été la fois de trop, quand il l'avait repoussé cette fois-là ? Avait-il fini par se lasser, en avoir assez ? Etait-il simplement passé à autre chose ? Ca l'avait intrigué, le chirurgien. Plus de plaisanteries, ils ne se croisaient même plus quand il passait au bureau de Richard. A peine un regard, à peine un salut. Comment dire que cela le frustrait ? Que cela cassait sa routine ? Adel avait quand même une certaine fierté qui le poussait à dire que ça ne lui manquait pas, que c'était enfin fini, même s'il bouillonnait. Qu'il allait cherchait les mots directement. Qu'il s'efforçait à parler à Roman, un bonjour, ces choses là, essayer de parler. Pour se prendre des vents ou des "ouais, j'ai autre chose à faire". Adel ne comprenait pas. Parle-moi, idiot. Mais, non. Tu voulais la paix, tu l'as. Le petit jeu était fini si brutalement qu'il avait commencé. Pourquoi ça l'emmerdait à ce point ? Aucune idée. Mais ça l'emmerdait prodigieusement. Il ne répondait plus au téléphone non plus, quand ils avaient pourtant pris pour habitude de se téléphoner, se parler.

Si en agissant de la sorte il avait foncé tête baissée dans un piège quelconque ? Oui. S'il l'avait remarqué ? Non, pas à un seul instant. Pas faute de lire des livres romantiques à longueur de temps pourtant, de lire ces histoires-là. Classique. Mais que cela pouvait s'appliquer à lui, il ne se l'était pas figuré. Il avait foncé tête baissée. Parle-moi, regarde-moi. Pas le temps de m'occuper de princesse. Ah. Les mois étaient passés, comme ça. Plus de sms, plus d'appel. Plus rien. Adel avait pourtant essayé, il avait continué chaque jour. Des sms. Passe une bonne journée. Dors bien. Prends soin de toi. Ces banalités, mais il parlait à un mur. Mais il continuait, éternel optimiste, il songeait qu'il finirait bien par lui répondre. Mais non. Cela avait duré onze mois.

Puis Roman est revenu dans sa vie. Roman est revenu à lui, ce qui aurait du être un simple repas au midi pour reprendre des nouvelles, a finalement été toute une journée et nuit coincés dans une chambre d'hôtel. Mais il ne l'aura plus revu durant deux semaines, Roman était, selon ses propos, trop occupé sur un lourd dossier. Adel n'a jamais tenu à savoir de quel genre de clients il pouvait se charger mais il en avait déjà une petite idée. Mafia, ces criminels assez fortunés pour s'offrir ses services d'avocat véreux. Adel a toujours tenu à rester éloigné de ces histoires. Gangs, mafias, racailles, trop peu pour lui, il tient trop à sa tranquillité pour s'en mêler.


ROGERS.
Hello hello ! Je suis ROGERS., je suis un être faible et j'ai suivi @Cleona Budbrady dans une énième aventure ! ADEL WAYNE Ω I'm not the Batman. 3731956550

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