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nice to meet ya. (LEXIE)

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Tennessee O'Brien
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Tennessee O'Brien
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Date d'inscription : 19/01/2020
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Âge : Trente-trois squelettes dans le placard.
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Côté ♥ : Célibataire.
Métier : Barbier recyclé en cette loque humaine qui vadrouille un peu partout.
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Message Sujet: nice to meet ya. (LEXIE)  nice to meet ya. (LEXIE) EmptyDim 2 Fév - 19:04


Nice To Meet Ya
I like the way you talk, I like the things you wear. I want your number tattooed on my arm in ink, I swear. 'Cause when the morning comes, I know you won't be there. Every time I turn around, you disappear. (C) disturbed (css + img)


Tu n’es pas, à ce qu’on peut dire, très matinal, comme gars. T’es plutôt pantouflard, comme genre. Pour ne pas dire, crépusculaire. Pour ne pas insinuer, nocturne. Pour ne surtout pas sous-entendre que t’as le mode de vie d’une putain de chouette…

Driiiiiiiinnnnnggggg !

Échoué de toute ta molle disgrâce sur cette inconfortable chaise en plastique, qui ne soulagera point tes problèmes de lumbago, frénétiquement, tes lourdes paupières papillonnent sur tes diaphanes anesthésiés et perdus dans le flou d’un sommeil qui encore te berce... même si en sursaut tu te réveilles… même si en catastrophe tu agites tes longs membres dégingandés et même si tu finis par te rétamer sur le sol telle une belle tartine de Nutella. La chaise suivant la preste dégringolade et s’écroulant sur ta carcasse ankylosée avec le redoutable effet d’un piège à souris qui d’un claquement assassin se referme sur l’échine du rongeur. Jambes entremêlées, pif plaqué contre le marbre froid de ce parterre que tu ne reconnais pas encore, tu n’es pas tout à fait pleinement immergé dans cette rutilante réalité, errant paresseusement en les méandres brumeux d’un profond sommeil à lequel tu préfères t’agglutiner quelques secondes supplémentaires, pour ne pas si vite ébranler les duveteux manteaux de ta flegme quasi cosmique qui avec consolation t’enveloppent.

Driiiiiiiiiiiiiiiiiiiiigggg !

L’alarme pour une deuxième fois atomise tes tympans mutilés, obligeant tes prunelles endormies à lourdement se hisser vers la source de ce vacarme, pour te souvenir enfin où est-ce que tu es lorsque par hasard ton regard croise la tôle blancharde de ce vieux sèche linge qui avec ironie te nargue de sa sombre lucarne encastrée en la porte frontale et qui par le fruit de ton imaginaire te donne à penser que t’es en train de plonger dans l’œil abyssal d’un cyclope. Plus amorphe que jamais, dans la succession de plusieurs bâillements, tu te relèves, clopines vers l’appareille et plonges les paluches dans le bedon de ferraille pour en y extirper tes morceaux de tissus désormais propres comme le fion immaculé d’une none. Une jambe après l’autre, tu enfiles ce pantalon d’allure propre, mais de très piètre qualité, idem pour cette blanche chemise et ce veston à velours côtelé qui s’avère aussi drabe que le reste de ces fringues que tu as trouvés (ou plutôt piqués) dans une boutique à but non lucratif parce que ton connard de paternel a décidé comme ça de te couper les vivres, en échange de ton exile.

Toujours aussi déphasé, tu traînes des pieds jusqu’au centre de la pièce, là où trône une longue table quelconque jonchée de piles de magazines désuets. Après une excursion visuelle qui aura pris 5 secondes de ton temps, tu trouves enfin le canard que tu cherchais, t’empressant d’ouvrir la revue en son plein centre, là où tu tombes sur ce que tu voulais ; un échantillon gratuit d’une eau de parfum pour homme… qui même à ce jour sent encore extrêmement bon. Satisfais, tu t’imprègnes de cette odeur en te frottant la reliure sur le cou, les aisselles, l’idée de te parfumer l’entre-jambe te traverse l’esprit, mais la vue du coin de l’œil de la mère et son fils qui te dévisagent comme si tu étais un évadé de l’asile te convainc de laisser faire. Digne, malgré ta connerie, tu lances une œillade gredine à la mère munie de sa poche de linges sales sur l’épaule alors que tu t’approches du môme tout pelotonné sur le flanc de sa génitrice. Sourire caustique aux lippes, tu poses un genou parterre et observes le gamin dans le blanc des yeux pour lui dire ;

- Dis non à la drogue et surtout… surtout… ne lâches jamais l’école, petit ! Sans quoi, tu finiras comme moi.

À ces sages paroles, tu te relèves et t’extirpes de ce Laundromat d’allure candide et friponne. Sur le trottoir bondé de gens, même si tôt le matin, tu fixes sur ton pif cette ronde paire de lunettes de hippie alors que tu déterres de la poche intérieure de ta veste ce bonbon à la menthe qui finira bien par rafraîchir ton halène de fauve. Pas tout à fait encore réveillé, marmotte que tu es, tu prends néanmoins le temps de saisir ton portable et de consulter les dernières notifications. Le sourire qui présentement élargi la lisière de tes lèvres et creuse ces adorables fossettes à leurs commissure est sans égale lorsque tu constates que ton rancard de ce soir t’a laissé un adorable message. Empressé de vouloir lui répondre, tu ralenties ta déambulation au cœur de la rivière de lambdas qui te contournent et amorces ton sms avec une essence qui tout culcul la praline dégouline comme de la guimauve arc-en-ciel recrachée de la bouche d’une licorne :

Spoiler:

• • •

careless whisper et quelques plus tard au soir

Un peu trop. C’est peut-être un peu too much.
La musique lougne en sourdine, pour l’instant, ça va. La clarté tamisée et aux lueurs rougeoyantes qui donnent l’impression de se retrouver au cœur d’une scène de crime sanglante, ça aussi, ça peut le faire ; le rouge est passion. Le rouge est amour !

Mais le reste… c’est too much ! Et tu le sais.
Le dîner 6 services. Les péliades de fleurs. Ce chemin de pétales de roses blanches et rouges qui escorte ta promise jusqu’ici, à cette longue table napée de chandelles et autres accessoires sponsorisés par Cupidon lui-même en personne !? Cette bouteille de champagne à tu ne comptes même plus les burnes dépensées ?
Et ces fichus mariachis qui vont pour le dessert faire leurs entrées en matière ?
Ouais… c’est too much…
Et tu le sais, gros nigaud !  Mais il est trop tard pour reculer, elle va bientôt se pointer le bout de sa si mignonne petite truffe...
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