Messages : 14 Date d'inscription : 17/02/2020 Faceclaim : Diego Barrueco Copyright : EYLIKA Âge : 27 ans Côté ♥ : célibataire Métier : Boxeur pro Gang : Bithbeo
L'adrénaline, cette molécule qui vous fait sentir un peu trop vivant, cette molécule qui ne vous fait plus ressentir la douleur. Simon en à le corps remplit en ce moment même, mais il sait que bientôt le coup dont il venait de recevoir en plein visage ferait des dégâts demain matin. Il passera sûrement sa soirée à mettre de la glace sur son œil, mais il n'empêchera pas l'œil au beurre noir de se former sur son visage, son si beau visage. Il sait qu'il plaît, le brun et il sait que pour certaines femmes les blessures agit sur elle comme un booster de libido. Il sent couler un liquide chaud sur son visage, mais qu'importe, il faut qu'il termine son match, il faut qu'il réduise à néant le mec qui lui fait face. Ils échangent quelques coups et le brun réagit vite lorsqu'il aperçoit une brèche dans la défense de son adversaire, il sait que sa chance est là. Une seconde plus tard, ainsi qu'un direct du gauche et l'arbitre annonce la victoire de Simon sous une acclamation générale. L'adrénaline redescend alors lorsque Simon passe la porte des vestiaires. Un bref coup d'œil de son reflet dans le miroir lui indique qu'il doit faire un tour à l'hôpital de Charming. Il presse une compresse au-dessus de son œil pour essayer de faire arrêter le sang de son arcade sourcilière.
Le voilà assis sur un lit au niveau des urgences attendant une infirmière pour recoudre son arcade sourcilière. Il baisse la tête, puis passe une main dans ses cheveux tout en soufflant se demandant bien combien de temps, il devra rester ici. Il n'avait jamais aimé les hôpitaux, l'odeur, cette ambiance, bien qu'il aurait pu être médecin dans une tout autre vie. S'il n'avait pas eu son père, s'il n'avait pas rejoint le gang. Même si, Simon, il est parfaitement fait pour sa vie, il n'aurait certainement pas aimé avoir une vie bien rangée. Puis le rideau bouge et Simon découvre l'infirmière qui doit le soigner. Cette femme, il la reconnaît tout de suite même si elle est différente en tenue de travail. Il reconnaît son visage, ainsi que son parfum. Cela ne fait que quelques jours qu'ils ont partagés cette nuit. Pourtant, quand Simon s'est levé le lendemain, la demoiselle avait filé à l'Anglaise sans un mot, sans un numéro. C'est bien la première fois que Simon se fait rejeter ainsi et il aimerait en connaître la raison. Oui, sa fierté d'homme en a pris un coup, mais cela il ne l'avouera jamais. « Bonsoir. » Que dire ? C'est assez gênant comme situation et pour le coup, il aurait préféré au final se retrouver face à un homme qu'il doit tuer que de lui demander pourquoi elle s'était sauvée si vite après avoir passé la nuit avec lui. Il espère simplement qu'elle ne lui dira pas qu'il est nul au lit sinon son ego n'y survivra pas.
Messages : 29 Date d'inscription : 19/02/2020 Faceclaim : Sophia Bush Copyright : Blindness Âge : 32 ans Aka : Bambi Côté ♥ : célibataire Métier : Infirmière aux urgences Gang : son coeur est aux SOA évidemment
Rien de bien neuf sous les tropiques me direz-vous? Et bien, vous avez totalement raison, la routine, c'est ce qui s'installe en ce moment et je déteste ça ! En ce moment, j'ai pas vraiment de temps perso, d'un temps pour moi, mais je n'ai pas à me plaindre, je l'ai voulu ! C'est moi qui ai demandé au boss de me donner plus d'heures, plus de gardes aux urgences de l'hôpital de Charming pour pouvoir payer mon appartement miteux qui menaçait de tomber en ruine.. Heureusement parfois, j'avais des jours de repos, ce qui me permettait de profiter des garçons de SAMCRO mais aussi d'Alys, la fille de Vaughn. J'avais aussi envie quelques fois d'aller en ville boire un verre et c'est comme ça que j'ai rencontré un jeune homme.. Simon.. On a tout de suite bien accroché, à dire vrai c'était rare que je m'entende aussi bien avec un homme non issus de SAMCRO.. Bien imbibée par l'alcool je n'avais pas tout de suite remarqué ce qui me fit partir à toutes jambes le lendemain sans donner de nouvelles par la suite.. C'était un Bithbeo et il était hors de question que je fréquente de près ou de loin un membre de ce gang. Bien qu'ils fassent affaire ensemble et aient signé une alliance, je ne pouvais pas me résoudre à faire cela au club. J'étais fille et soeur de membres du SAMCRO, j'étais loyale envers eux, point final. Je savais que les Bithbeo avaient peu de considération pour les bikers bien au contraire même s'ils avaient besoin d'eux pour leurs affaires.
J'étais un peu déçue évidemment d'avoir coupé court à ce bon moment que j'avais passé avec Simon mais peu importe, la vie continue et c'était pas la première fois que j'avais décidé de m'extirper du lit d'un mec le lendemain d'une partie de jambes en l'air alcoolisée comme jamais, avec deux grammes par litre à chaque bras. Je me consacrais sur moi c'était tout à fait satisfaisant. Tout le monde s'en porterait pas plus mal. Ces derniers jours, je passe beaucoup de temps au club comme pour inconsciemment me racheter de cette faute; Je sers les gars, je plante des aiguilles et du fil dans leur peau meurtrie par les coups plus ou moins volontaires.. Parce que j'ai ce rôle là auprès d'eux et que je ne veux pas les trahir..
Ce soir pourtant, le sort s'acharne sur moi, alors que j'entame ma troisième garde de douze heures, j'enfile ma blouse immaculée pour le moment et m'attache les cheveux en arrivant. C'est le rush, les soignants courent partout, une plaie par balle entendais-je dans le couloir, je me faufile au niveau de l'accueil pour voir ce qui s'y passe. Le senior m'attrape le bras alors en souriant.
Ah Charlie ! Enfin quelqu'un que je connais bien ! Y'a des points de suture à faire dans le box 3, je vais m'occuper de la plaie par balle, tu peux t'en charger s'il te plaît?
Je souris en hochant la tête de bas en haut, évidemment qu'il pouvait compter sur moi. J'attrape la pancarte pour lire un peu les données sur le patient. Je ne percute pas de suite en lisant son nom, après tout, "mon" Simon ne m'avait pas donné d'informations le concernant, à commencer par son nom de famille ou son âge ce n'est qu'en entrant dans ce box que le malaise se fait ressentir presque instantanément. Je pose la pancarte sur la paillasse et soupire, je souris tout de même malgré la gêne occasionnée par cette rencontre. Il m'a reconnu je n'en ai pas le moindre doute.. Je pince mes lèvres en remettant une mèche en place.
Humm.. Bonsoir..Simon.
Je me dirige vers la paillasse pour préparer l'anesthésiant dans la seringue et le set à pansement, les fils et l'aiguille. Je suis prête pour faire ce que je sais faire de mieux : soigner et recoudre les gens. Je m'approche de lui en souriant pour le rassurer même si un gros dur comme lui, membre d'un gang, de simples aiguilles ne devraient pas avoir d'impact sur lui.
Je vais te mettre un peu de lidocaïne pour t'anesthésier, ne bouges pas.
Dis-je en injectant de part et d'autre des berges. Je commence à déballer le set à pansement mais le silence est de mise et je ne le supporte pas vraiment. J'enfile les gants avant de lui adresser la parole.
Je ... je suis désolée pour ce qui s'est passé, vraiment...
J'avais la réputation de faire de jolies cicatrices qui ne se voient presque plus avec le temps, rien à voir avec un senior, un vrai boucher.. Je le désinfecte en quatre temps tout d'abord.
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