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don't mind me. (MEL)

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Tennessee O'Brien
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Tennessee O'Brien
Messages : 73
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Message Sujet: don't mind me. (MEL)  don't mind me. (MEL) EmptyMar 21 Jan - 16:36


Don't Mind Me
No we've got nothing to lose except everything we have. And I've got nothing to prove but it's just who I am. But it's the same old rain, no I won't back down. These satellites overhead, I think I love this town. (C) disturbed (css + img)


Bloody hell !
Juron vespéral que tu expulses de tes poumons, en ce murmure qui se veut audible, que pour les quatre murs de cet étroit habitacle contre lesquels ta voix est venue minablement y rebondir ou s’y échouer. Ça va de soi. Tu peux voir cela sous plusieurs formes et manières. Le retour du balancier. Le karma… instantané. L’Ironie du sort. Au final, qu’importe ? Ça ne changera rien. Enchaîné à la perdition de ce moment fripon, tu n’as pour seul bénéfice, que ces pulsions d’areine qui comme une explosion de confettis épars, disperse ton regard halluciné un peu partout sur le tableau de bord, qui désormais clignote comme ces damnés de sapin de noël. D’accord. D’accord. Ouais. Par mégarde, (non, intentionnellement, assumes ta connerie), t'as peut-être, un peu, ingénument, candidement, follement, comme ça, enfreint la loi et son désordre. Ouais, ça se peut. C’est possible. Probable, même.   Mais est-ce que ça devait inévitablement se terminer ainsi ?

Maelström de cliquetis mécaniques qui n’assure absolument rien de bon, veloute de fumées cendreuses qui dans l’esquisses de mystiques arabesques s’échappent du capot et remontent dans l’air humide. T’es pas sûr, mais dans la valse de ces brumes fumantes, t’es pratiquement persuadé d’y voir se dessiner et s’élargir le spectre d’une moue… un sourire… et narquois, qui plus est ! Comme si l’univers lui-même saluait ta bourde en te flinguant les mirettes d’une hallucination qui se rapproche un peu de l’effroyable sourire du cheshire cat. C’est complètement barge !  À l’effigie d’un épouvantail épouvanté dans son champ de patates, tu te secoues les méninges pour faire s’éloigner cette étrange idée volatile alors que dans l’abandon de celui qui absorbe son quatrième verre de Scotch, la semelle de ton Converse mollement écrase la pédale de l’accélérateur. Ô, surprise, le monteur crache ses dernières gerbes d’huile, rend son dernier râle et t’as tout simplement pas le choix d’enligner les pneus avant de ton bolide agonisant vers la bordure de la route. À un rythme de tortue paraplégique, tu te ranges enfin, coupant le contact et assénant un coup de poing sur le volant. Impulsion aussi utile que douloureuse et qui ne t’exaspère que davantage.

Il y a des nuits, comme ça, où tout semble aller de travers et littéralement te chier sur la tête. Transcendé par un émoi que tu ne saisis pas tout de suite, à tâtons, tu cherches la poignée, la trouves, l’agrippes, essais d’ouvrir la portière, ça marche pas, c’est verrouillé, tu roules des yeux, écrases le bouton de ton index injurieux, réitères la manœuvre, ça ne marche toujours pas, ce tas de ferraille, c’est une putain de voiture électrique, tu t’en souviens, gueules un bon coup et enfin renfournes la clé dans son contact… sauf que rien ne se produit, par l’ombre d’une vie et même ces lumières de sapin de noël qui enguirlandaient tout à l’heure le tableau de bord, bah, ils n’y sont plus. C’est dead de chez dead… et tu comprends enfin la sensation qui doucement te prenait les tripes et pâlissait tes songes ; l’horreur des espaces confinés.  

- FILS DE TA MÈRE ! (honk) NON ! (honk)  C’EST PAS VRAI ! (honk) J’Y CROIS PAS ! (honk)  FAIT CHIER !

Tu martèles de tes poings, le volant, buttant pour une énième fois le klaxon, pour finalement t’empoigner le tissu nerveux de ton clair cuir chevelu à pleines paumes et laisser retomber comme une masse ton front sur le klaxon.

Hoooooooooooooooonk.

Tu vas crever. Asphyxié dans ce sarcophage de tôle et de fer.
Putain, t’aurais pas dû voler cette bagnole…
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Mel Carter
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Message Sujet: Re: don't mind me. (MEL)  don't mind me. (MEL) EmptyMer 29 Jan - 22:04


Roule galette
décembre 2019
@« Tennessee O'Brien"
Les petits plaisirs de la vie avaient une valeur extraordinaire quand on a vécu en prison. Peut-être même plus quand la prison était faite de symboles et surtout dans la tête. Un des plaisirs qu’elle savourait particulièrement était de pouvoir prendre la voiture pour une petite balade. Au volant de sa Fastlane, elle avait le sentiment de communier un peu avec son père. Parce que la moindre trace était susceptible de mettre Jay sur sa trace, Mel n’avait toujours pas donné de nouvelles à ses parents. Ca faisait 13 ans qu’elle avait fuit Daytona, 13 ans que ses parents l’avaient vue sur un lit d’hôpital. Puis plus rien. Le temps avait passé, mais ils lui manquaient toujours. Ils pouvaient être morts, pour autant qu’elle en savait, mais la réciproque était également vraie. Pourtant, malgré tout, elle se refusait à prendre le risque d’attirer Jay à Charming. Alors elle roulait.


C’était un de ces jours où elle avait pris la route. La Fastlane ronronnait comme un chat. Si elle avait un peu galéré à la retaper les trois premières années de sa cavale, ca avait été beaucoup plus vite depuis qu’elle avait rejoint les Imperator. Elle avait les moyens, désormais, et des contacts compétents. Que demander de plus ? La nuit était venue, et avec elle la consigne de rentrer.

Et puis dans son champ de vision apparut une voiture. A l’arrêt. Qui faisait entendre son avertisseur d’une manière quelque peu agaçante. Sans doute encore un vieux qui avait fait un infarctus au volant et qui était en train de crever.
Mel hésita. Nan, vraiment ! Pourquoi perdre son temps avec un vieux croulant ? Mais était-ce le moteur ronronnant de la Mustang qui evoquait son père, toujours est-il que sa conscience la poussa à s’arrêter derrière le véhicule à l’arrêt. Elle récupéra son flingue dans la boîte à gants et sortit de sa voiture. Glissant l’arme dans la ceinture de son pantalon, dans son dos et marcha jusqu’à la voiture klaxonnante.
Au volant, la tête posée sur l’avertisseur, un homme, effectivement. Mais qui n’avait rien du croulant. Cela dit, les vieux n’avaient pas l’apanage de la crise cardiaque. Elle toqua à la vitre, et interpela l’homme d’une voix assez forte :
« Hey ! Vous êtes clamsé, ou bien ? »
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Tennessee O'Brien
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Tennessee O'Brien
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Message Sujet: Re: don't mind me. (MEL)  don't mind me. (MEL) EmptyVen 31 Jan - 1:03


Don't Mind Me
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Le front, reluisant de sueur, tout plaqué contre le rude coussin du criard, paupières rabattues sur tes deux billes cristallines, l’échine recourbée vers le tableau de bord tel un supplicier qui attend les premiers coups de fouet, tu n’es pas en mesure de voir le sibyllin jeu des ombres… là… non loin derrière, qui paresseusement se délie dans la pénombre de la nuit… et dont les petits cercles jaunâtres des phares laissent jaillir dans le rétroviseur, des faisceaux lumineux qu’il t’aurait franchement fait plaisir de voir apparaître, outre mesure. Consterné, tu es bien trop préoccupé à t’apitoyer sur ton mauvais sort et surtout t’enliser en les affres de ta mauvaise humeur, pour remarquer quoique ce soit.

Sourcils à ce point froissés, qu’ils sont si près de former un mono, n’adoucies en rien le marbre austère de ta figue à l’angle triangulaire, dont présentement l’émoi patibulaire congestionnant tes traits pourtant si fins a que trop de fois été ta marque de commerce. Ce fichu caractère de chien qui une fois de plus ce soir, te fera regretter tes gestes et paroles empreintes d’une inébranlable résolution à l’autodérision involontaire ; car la voix qui doucement erre comme un éclat de rire à tes oreilles, n’a absolument rien à voir avec les moires et strass de ton sordide imaginaire. Cette voix, aussi salutaire soit-elle, t’as le défaut de l’associer à Nanette, cette fichue voix intérieure que tu as la très mauvaise habitude de ne jamais écouter ou d’ignorer royalement. Faisant fi de cette belle petite vanne qu’elle te nargue sous le pif, le front toujours plaqué contre ton volant, tu balaies l’air d’un flasque geste de main et te contente de ronchonner un inaudible ;

- Pas encore, mais ça ne saurait tarder…

Tramé, tu défroisses l’un de tes sourcils, alors que doucement tu raidis tes cervicales, à mesure que tu relèves la tête et viens contempler cette présence qui ainsi en bordure de route semble se dessiner comme une oasis en plein désert. Un demi-sourire venant creuser de fines fossettes à la commissure de tes lippes, mi-figue mi-raisin, tu ajoutes d’emblée :

- Il y a une chaise à moitié déglinguée qui traîne là non loin dans ce fichu désert. T’as toujours le temps d’aller la récupérer et confortablement t’installer pour assister au spectacle. Ceci est ma première et fort probablement dernière représentation.

Sarcastique, peu importe la condition.

- J’suis comme qui dirait… coincé dans cette fichue bagnole ! Je n'espérais plus l'arrivée d'un ange gardien...
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Mel Carter
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Mel Carter
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Message Sujet: Re: don't mind me. (MEL)  don't mind me. (MEL) EmptyLun 9 Mar - 20:40


Roule galette
janvier 2020
@Tennessee O'Brien
Avec sa tête plaquée contre le volant - et l’avertisseur - , Mel s’était attendu à trouver un moribond. Certainement pas un mec vivant, encore moins capable de faire de l’humour.
- Pas encore, mais ça ne saurait tarder…
Un sourire d’amusement surpris étira les lèvres de Mel. Elle appréciait la l’auto-dérision qui émanait de cette simple réponse, et la suite fut du même acabit. Voila qui promettait un début de soirée fort intéressant.
« J’la connais cette chaise. La dernière fois qu’elle a servi, le spectateur a passé l’arme à gauche avant l’acteur tellement c’était mauvais. J’ai pas l’intention de quitter ce monde prochainement. » Fila-t-elle le délire.

En attendant, elle eut la raison du spectacle donné par le conducteur : il était coincé. Voila bien une information qui la fit éclater de rire. Et quand il parla d’ange gardien, elle repartit de plus belle, tant l’idée lui paraissait risible.
« Et qui te dis que je vais pas plutôt te dépouiller ?! T’es un beau bout de steak abandonné, le premier crétin venu verrait une proie facile… I’m no angel*... » Elle laissa planer le silence, dardant un regard vaguement inquiétant sur le conducteur. « D’un autre côté, je suis pas non plus le premier cretin venu... » Mel se fendit d’un sourire plus amical. « Allez dis moi tout... T’es coincé comment ? La porte s’ouvre pas ? D’ailleurs comment ça se fait que t’es arrêté ? Panne ? » Elle regarda le véhicule d’un œil à la fois critique et connaisseur. Pas de quoi s’y tromper : elle connaissait les voitures. Celle-ci n’avai rien d’exceptionnel, mais au moins avait-il le mérite d’être sur quatre roues et non deux. Un point pour lui, il ne semblait pas avoir l’étoffe d’un porteur de cuir. « Mon pauvre vieux, mais ça roule encore, ces bêtes-là ? » demanda-t-elle en identifiant un véhicule pas plus vieux que le sien, mais nettement moins prestigieux.

* En Drew Barrymore dans le texte
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